Randos dans les
Pyrénées
Alpes

           Montagnes du  monde        



ESCALADE AU MONT AIGUILLE ET
DOME  DES  ECRINS

 


Michel et Daniel
  
" celui qui dans la neige profonde ,n'a jamais fait sa trace qu'un coup de vent efface , sait-il l'Espérance ? " JJ MOLLARET ( Au delà des cimes )

                                                                                                                             Du 6 au 10 Septembre 2009 

                                                           


PHOTOS SUR LE LIEN :

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Dimanche :
Une Smart Box m’a été offerte, j’ai choisi l’ascension du Mt Aiguille pour 2 personnes avec un guide. Superbe endroit, bonne grimpe relativement facile surtout avec un guide, niveau 3 avec des passages de 4 et 2 beaux rappels dans la descente (30 et 50 m)
Lundi :
Nous quittons le Pré de madame Carle à 9 h pour arriver au refuge des Ecrins 3175m à 13h30. Le glacier extrêmement crevassé, n’est pas praticable et l’accès est rallongé par un itinéraire chaotique sur la moraine de bordure assez rebutante. Le refuge est situé sur un éperon 100m au dessus du glacier et la vue sur le massif des Ecrins est superbe. Nous sommes rejoints en fin d’après-midi par un groupe de 11 militaires belges qui faisaient une préparation physique commando, de sacrés gaillards !!
Mais très sympathiques.
Mardi :
Lever 3h30 après une nuit semblable à toutes les nuits dans les refuges d’altitude, c'est-à-dire sans fermer l’œil, à 4h30 après avoir chaussé les crampons et s’être encordés, on se rend au pied de la face en remontant et traversant le glacier dont les craquements sinistres impressionnent dans la nuit. Le départ est rude et au bout de demi-heure de montée on tombe sur la première difficulté, une crevasse difficile à franchir, puis demi-heure plus tard, même opération. Heureusement, un de nos copains belges qui nous précédaient m’a donné un coup de main pour passer l’obstacle, ce qui me permettait de rendre la pareille à Michel qui me suivait. Les passages raides nous emmènent enfin sous la Barre des Ecrins et par une longue traversée on atteint la brèche Lory. De là le sommet est à portée de crampons, qu’il faut bien enfoncer à chaque pas sur le dernier passage en glace dure très exposée et déversante (4 heures de montée). Belle vue sur la Meije et les sommets environnants puisque nous sommes sur le plus haut sommet de l’Oisans et le 4000 le plus méridional des Alpes. La descente se fera par le même chemin avec beaucoup de précautions, sans lambiner tout de même dans certains passages sous les séracs assez menaçants. De retour chez madame Carle( 3h du sommet au refuge + 3 heures ) nous retrouvons nos cordées belges à l’assaut de ....colossales bières, ils nous invitent à leur campement où nous faisons connaissance avec le reste du groupe. Là aussi, nous constatons qu’ils sont bien plus forts que nous pour.......descendre les pintes de bière !!!

Mercredi :
Nous quittons le camping de Pelvoux-Ailefroide pour se rendre dans le Vaucluse à Sault, un des 3 départs d’ascension du Mont Ventoux en vélo, rendu célèbre par sa difficulté lors des nombreux passages du Tour de France et par la mort du cycliste anglais Tom Simson qui a succombé près du sommet en plein effort (très certainement dopé). Nous profitons de notre temps libre pour faire une reconnaissance des lieux et une étude attentive du trajet. Le départ de Sault est avec celui de Malaucène le plus « facile » ou le moins difficile, c’est la vielle histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein !!! En effet la montée depuis Bédouin est plus courte donc plus rude. Nous réservons ces 2 itinéraires pour plus tard.
Jeudi :
Départ de Sault à 7h20 arrivée au sommet à 9h40 (ce qui n’est pas un exploit), en bénéficiant de conditions exceptionnellement bonnes pour l’endroit, puisque compte tenu de l’heure et de la saison il ne faisait pas chaud et surtout il n’y avait pas de vent (Ventoux, son nom est explicite !!!)
 
 

 
     
           
 

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